Découvrez les causes, symptômes et solutions pour comprendre et prévenir la gueule de bois. Apprenez comment l'alcool affecte votre corps et trouvez des conseils pratiques pour atténuer les effets désagréables après une consommation excessive.
Que vous ayez entendu ou non le terme veisalgie, vous connaissez sûrement le mot gueule de bois. C'est la même chose : un ensemble d'effets physiologiques et psychologiques désagréables qui suivent une consommation excessive d'alcool.
La gueule de bois survient généralement environ 10 heures après l'augmentation du taux d'alcool dans notre sang. Notez que le temps varie en fonction du sexe, du poids et des prédispositions génétiques.
La gueule de bois est causée par l'alcool non décomposé. L'acétaldéhyde, un métabolite de l'éthanol (c'est-à-dire l'alcool), est finalement éliminé de l'organisme sous forme d'acide acétique. Avant de se transformer en acide acétique, il contribue aux symptômes de la gueule de bois. Les facteurs génétiques jouent un rôle dans la décomposition de l'alcool, ce qui explique pourquoi les symptômes varient d'une personne à l'autre.
La déshydratation joue également un rôle important, tout comme l'hypoglycémie, qui peut survenir car l'alcool provoque une perte de sucre dans l'urine.
Mais probablement, le plus grand contributeur à cet état désagréable est le méthanol, un autre produit de la fermentation présent dans les boissons alcoolisées. Heureusement, en petites quantités, car le méthanol est hautement toxique – il peut causer la cécité et même la mort.
Comme son homologue, l'éthanol, il est métabolisé par les mêmes enzymes. La seule différence est que dans ce cas, il se forme du formaldéhyde au lieu de l'acétaldéhyde. Mais lui aussi peut provoquer des symptômes de gueule de bois.
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Voici un ensemble de symptômes observés suite à une consommation excessive d'alcool.
L'alcool est un diurétique – il pousse à uriner davantage, ce qui peut entraîner soif, vertiges, perte d'électrolytes et autres symptômes de déshydratation.
L'alcool peut déclencher une réaction inflammatoire du système immunitaire, affectant l'appétit, la concentration et la mémoire.
L'alcool augmente la production d'acides gastriques et ralentit la vidange de l'estomac – une combinaison qui peut provoquer nausées, vomissements et autres problèmes digestifs.
Lorsque l'on boit de l'alcool, le taux de sucre dans le sang peut chuter brusquement, entraînant tremblements, mauvaise humeur, fatigue, faiblesse générale, et dans certains cas, des convulsions.
La consommation d'alcool peut entraîner une dilatation des vaisseaux sanguins, provoquant des maux de tête.
L'alcool peut perturber le sommeil ou le rendre superficiel, ce qui peut aggraver les symptômes de la gueule de bois et contribuer à la fatigue, aux vertiges et à la mauvaise humeur.
Certains produits secondaires de la fermentation, responsables de la plupart des qualités gustatives et aromatiques des boissons distillées comme le whisky et le gin, contribuent aux symptômes de la gueule de bois.
Lors de la décomposition de l'alcool dans l'organisme, des toxines se forment, pouvant causer ou aggraver de nombreux symptômes de la gueule de bois. Le corps a besoin de temps pour traiter l'alcool. Boire plus d'alcool avant que l'organisme n'ait eu le temps de traiter l'alcool déjà présent augmente la probabilité de gueule de bois.
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En règle générale, plus nous consommons d'alcool, plus il est probable que nous souffrions de gueule de bois le lendemain. Voici les processus qui se produisent dans notre organisme suite à une consommation excessive de boissons alcoolisées.
Un des moyens par lesquels l'alcool est métabolisé dans notre corps est via l'enzyme alcool déshydrogénase (ADH). Lorsque l'ADH décompose l'éthanol, il forme de l'acétaldéhyde, qui est un poison et un cancérigène. Il se transforme relativement rapidement en acétate, puis en dioxyde de carbone et en eau. Chez certaines personnes, la décomposition est plus rapide, chez d'autres plus lente. Chez ceux qui décomposent lentement l'acétaldéhyde, il peut provoquer rougeurs, nausées et accélération du rythme cardiaque.
On pense que la consommation de grandes quantités de congénères – des sous-produits chimiques obtenus lors de la fermentation et de la distillation de l'alcool – aggrave également la gueule de bois. Parmi les congénères figurent l'acétaldéhyde, les acétones, les histamines et le méthanol. Il est affirmé que le méthanol, produit de la fermentation du sucre, est le principal responsable des symptômes de la gueule de bois. L'ADH métabolise le méthanol plus lentement que l'éthanol, formant du formaldéhyde et de l'acide formique – tous deux hautement toxiques. Les concentrations élevées de congénères se trouvent par exemple dans le vin rouge et les spiritueux distillés, et faibles dans la vodka.
Deux neurotransmetteurs importants sont le glutamate et le GABA (acide gamma-aminobutyrique). Le glutamate stimule l'activité cérébrale, tandis que le GABA la supprime. Lorsque nous buvons de l'alcool, il stimule le GABA. Initialement, cela nous calme, mais avec plus d'alcool, il peut désactiver des parties importantes du cerveau, comme celles qui influencent le jugement et la conscience. En même temps, l'alcool bloque les récepteurs du glutamate et, avec l'augmentation du taux d'alcool, nous commençons à perdre la capacité de mémoriser.
L'alcool endommage les vaisseaux sanguins et les intestins, ce qui pousse l'organisme à réagir contre lui-même. La réponse inflammatoire est désagréable – les symptômes incluent :
Les mitochondries sont responsables de la production d'énergie dans nos cellules. Elles sont sensibles aux dommages causés par les radicaux libres produits par l'alcool via l'acétaldéhyde. Même des dommages légers aux mitochondries peuvent entraîner une toxicité dans les zones du cerveau. L'alcool endommage également l'ADN mitochondrial, en particulier dans le foie.
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L'alcool supprime l'activité du glutamate dans le cerveau et, après avoir cessé de boire, notre corps essaie de compenser cela en augmentant sa production.
L'acétaldéhyde dilate les vaisseaux sanguins dans la tête. Certaines études montrent également que l'alcool peut amener notre système immunitaire à attaquer notre corps et à libérer des substances chimiques qui irritent les vaisseaux sanguins et les nerfs, provoquant des douleurs, y compris des maux de tête. Cela peut également être lié à la déshydratation causée par l'effet diurétique de l'alcool.
L'alcool endommage la muqueuse de l'estomac et des intestins, ce qui peut provoquer des diarrhées et des nausées. Il peut même causer une inflammation du pancréas.
Bien que nous n'aimions pas l'admettre, il nous arrive de nous réveiller avec une gueule de bois. Bien que très désagréable, il est essentiel de combattre ses symptômes le plus rapidement possible pour avoir l'énergie nécessaire pour affronter la journée.
Bien qu'il n'existe pas de remède absolu contre la gueule de bois, nous pouvons atténuer ses symptômes en dormant suffisamment, en buvant de l'eau, en mangeant des aliments nutritifs et en rétablissant nos électrolytes.
La gueule de bois doit passer. Cela signifie que l'organisme se régule lui-même pendant que l'alcool quitte la circulation sanguine. Dans la plupart des cas, les symptômes de la gueule de bois disparaissent après environ 24 heures.
Les conseils suivants peuvent aider à réduire les symptômes.
L'alcool pousse à uriner plus souvent, ce qui entraîne généralement une déshydratation. Il est donc crucial de reconstituer les liquides perdus.
Les aliments sains fournissent à l'organisme du carburant, des nutriments et des antioxydants qui peuvent aider à la récupération et à la baisse de la glycémie.
Le fructose dans les fruits peut aider l'organisme à décomposer l'alcool. De plus, ils contiennent de nombreuses vitamines bénéfiques.
Le sommeil peut aider à accélérer la récupération.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les antiacides et certains analgésiques peuvent soulager les symptômes de la gueule de bois. Une personne souffrant de gueule de bois ne doit pas prendre d'analgésiques ou d'autres médicaments contenant de l'acétaminophène (paracétamol). Cet ingrédient peut surcharger le foie – tout comme l'alcool, il est donc important d'éviter de combiner les deux.
Si nous buvons lentement, notre organisme aura plus de chances de traiter l'alcool – ce qui signifie que son pic dans notre sang ne sera pas aussi élevé – et il est prouvé que la gueule de bois est moins intense.
Une autre façon de diluer notre boisson est d'ajouter plus de glace ou de la boire avec un diluant non alcoolisé. Les boissons non gazeuses sont un meilleur choix, car les boissons gazeuses peuvent nous faire absorber l'alcool plus rapidement.
Ils contiennent moins de congénères. Une étude montre que la vodka provoque une gueule de bois moins intense que le whisky – bien que le sommeil et la concentration le lendemain soient mauvais tant pour ceux qui ont bu de la vodka que pour ceux qui ont abusé du whisky.
La caféine peut ne pas avoir de pouvoirs spéciaux contre la gueule de bois, mais en tant que stimulant, elle peut aider à soulager les maux de tête.
Une étude publiée récemment dans The Journal of Clinical Medicine évalue les régimes alimentaires 24 heures avant et après une consommation excessive d'alcool. Elle constate que les personnes dont la consommation d'aliments et de boissons contient de plus grandes quantités de zinc et de vitamines du groupe B ont des symptômes de gueule de bois plus légers.
La gueule de bois a une durée variable – de quelques heures à plus d'une journée entière. Comme l'alcool affecte de nombreux systèmes dans nos corps et nos cerveaux, ses conséquences ont d'innombrables façons de nous nuire. Chez certaines personnes, cet état désagréable peut ne pas se manifester du tout.
Le danger pour eux est qu'ils peuvent facilement devenir dépendants de l'alcool, car ils ne ressentent pas autant les conséquences néfastes de sa consommation. Pour éviter tout cela, la meilleure solution est de boire une quantité modérée et de ne pas le faire à jeun. Cela nous épargnera littéralement bien des maux de tête le lendemain.
Un ensemble d'effets physiologiques et psychologiques désagréables qui suivent une consommation excessive d'alcool, qui se décompose très lentement.
Les symptômes incluent : nausées, vomissements, maux de tête, confusion et tremblements, dépression, troubles cognitifs, problèmes de mémoire et de concentration.
Nous pouvons atténuer ses symptômes en buvant beaucoup d'eau, en se reposant suffisamment, en consommant des aliments satisfaisants, du thé ou du café, des analgésiques, du zinc ou des vitamines du groupe B.
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