La montée alarmante de l'obésité mondiale : Le rôle du marketing. Découvrez comment le marketing influence l'augmentation rapide de l'obésité, notamment chez les enfants, et explorez les enquêtes de Jacques Peretti sur les causes profondes de cette épidémie.
Partout dans le monde, le taux d'obésité augmente de manière vertigineuse. Plus de personnes souffrent de surpoids que de malnutrition. Ces dernières années, on observe une augmentation rapide du pourcentage d'enfants bulgares en surpoids, et l'une des principales raisons est le lien entre le marketing et l'obésité.
Le pourcentage d'adultes obèses n'est pas non plus négligeable. Dans les pays occidentaux, l'obésité est une épidémie. Deux tiers des personnes d'âge moyen en Angleterre, par exemple, sont en surpoids et un quart d'entre elles sont classées comme obèses. Aux États-Unis, un tiers de la population est obèse.
C'est la raison pour laquelle la série documentaire "Les gens qui nous ont rendus gros" a vu le jour.
Jacques Peretti est un journaliste d'investigation de Londres qui travaille pour des médias tels que la BBC, The Independent, The Guardian et The Huffington Post. Il est l'auteur de nombreux documentaires, dont la série "Les gens qui nous ont rendus gros".
Peretti se rend en Amérique pour enquêter sur l'histoire du sirop de maïs à haute teneur en fructose (sirop de glucose-fructose). Ce substitut de sucre a été promu aux États-Unis dans les années 70 par le secrétaire à l'agriculture de Richard Nixon, Earl Butz. Son idée était de tirer parti de l'excédent de maïs cultivé par les agriculteurs.
Moins cher et plus sucré que le sucre, il trouve rapidement sa place dans presque tous les aliments transformés et les boissons non alcoolisées. Le sirop de glucose-fructose n'est pas seulement plus sucré que le sucre, il interfère également avec la leptine. C'est l'hormone qui contrôle l'appétit, de sorte qu'une fois que vous commencez à manger ou à boire, vous ne savez pas quand vous arrêter.
L'endocrinologue Robert Lustig a été l'un des premiers à reconnaître les dangers du sirop de glucose-fructose, mais ses conclusions ont été discréditées à l'époque.
En même temps, un rapport du Congrès américain accuse les graisses, et non le sucre, de l'augmentation inquiétante des maladies cardiovasculaires. En réponse, l'industrie alimentaire réagit avec tous ces produits bien connus à "faible teneur en matières grasses", mais avec de plus en plus de sucre.
{{keto}}
Jacques Peretti enquête également sur la manière dont le concept de "super portions" a changé nos habitudes pour toujours. Comment avons-nous commencé à vouloir de plus en plus de nourriture, ce qui a conduit à une obésité inconsciente ?
Dans une conversation avec Mike Donahue, ancien vice-président de McDonald's, Peretti explore l'histoire derrière l'idée des super portions.
Il y a 40 ans, McDonald's a embauché David Wallerstein, un ancien manager de cinéma, qui a introduit l'idée de vendre des portions plus grandes de pop-corn. Wallerstein a réalisé que les gens voulaient manger plus, mais n'aimaient pas l'idée de paraître gourmands en revenant acheter une deuxième fois.
En augmentant la taille des portions, il pouvait vendre plus de nourriture. En 1972, il présente l'idée à McDonald's et les premières grandes portions de frites sont vendues.
📊 Une étude récente publiée dans le Journal of Women's Health a révélé que jusqu'à 70% des femmes ménopausées souffrent de symptômes urinaires, dont la vessie hyperactive. 🚽 Cette prévalence élevée souligne l'importance d'aborder ce sujet souvent négligé dans les discussions sur la santé des femmes.Source: Journal of Women's Health
Dans les années 80, les gens ont commencé non seulement à manger plus, mais aussi plus souvent. Les professionnels du secteur partagent des astuces telles que l'introduction de repas promotionnels et avantageux, des collations rapides "king size" ou des offres pour plus ou de plus grands articles à "partager".
Cependant, les recherches montrent que les gens ne partagent pas - ils mangent simplement plus de nourriture eux-mêmes. La psychose de masse autour des marques de chaînes alimentaires en expansion rapide a discrètement introduit l'idée de manger sur le pouce, ce qui a encore plus discrètement conduit à une obésité généralisée.
Peretti parle avec un ancien directeur de la Commission américaine des aliments, qui explique comment nous sommes entourés de nourriture et comment son marketing omniprésent ne nous laisse pas une seconde sans penser à manger.
Bien que l'industrie alimentaire le nie, les scientifiques affirment que certains aliments sont conçus pour provoquer ce que l'on appelle une "réaction hédonique" - associée à un grand plaisir.
Ce sont les aliments qui procurent ce sentiment momentané de plaisir intense. Un tel plaisir qui l'emporte sur le bon sens. Ils activent les mêmes terminaisons nerveuses que celles activées dans les cas de dépendances et d'addictions.
Il n'est pas surprenant que certaines personnes affirment qu'elles "ne peuvent pas se contrôler" lorsqu'il s'agit de manger.
{{ebook}}
Bien que la série de Peretti date de 2012, cette histoire mérite d'être connue afin que chacun soit conscient des défis que le marketing moderne nous impose. Au cours des six dernières années, rien n'a changé, sauf que nous mangeons encore plus.
C'est une question de choix personnel, d'information et de volonté pour chacun de nous de surmonter le comportement programmé par l'industrie et de prendre la responsabilité de notre santé. Pour en savoir plus sur les façons de lutter contre le surpoids, consultez notre article.
Il n'y a pas de sources
Atteignez vos objectifs minceur sans frustration ! Découvrez nos recettes secrètes qui révolutionneront votre quotidien.
On ne spam pas :)